En partance de Tanzanie en direction du Kenya plus au Nord, se déroule chaque début d'année un gigantesque mouvement de population animale. Les chiffres donnent le tournis : un à deux millions de gnous, 500 000 zèbres et autant d'antilopes empruntent les 800 kilomètres du parcours, à la recherche de terres plus fertiles. Leur voyage est perturbé par près de 3 000 lions prédateurs à l'affût de leurs proies : un quart des gnous et 6 % des autres espèces herbivores n'arrivent jamais à destination ! Néanmoins, le miracle de la vie opérant, un demi-million de bêtes voient le jour durant ce périple. Nous vous proposons une place au premier rang du majestueux spectacle panoramique de la Grande Migration.

Le parcours de la Grande Migration :
En langue Massaï, Serengeti signifie « plaine sèche sans fin ». C'est pour s'en éloigner en quête de plaines plus verdoyantes que la Grande Migration se prépare dès le mois de janvier. Les troupeaux se rassemblent dans la région tanzanienne du Ngorongoro pour s'ébranler en direction du Parc national de Masai Mara au Kenya, en traversant au passage les plaines du Parc national du Serengeti.

Le départ :
Le premier trimestre de l'année est la période au cours de laquelle, les femelles gnous mettent leur progéniture au monde. C'est au moment où les pluies deviennent abondantes que des colonnes de gnous, suivis par des antilopes Kenya - Très belle photo d'un lion dans la savane et des zèbres prennent le chemin du Nord-Ouest. Celles-ci s'étirent en longueur sur des dizaines et des dizaines de kilomètres. Parcourant près de 80 kilomètres par jour, tout le troupeau avance au même pas cadencé, y compris les nouveau-nés qui ont la faculté d'aller au même rythme que leurs géniteurs. Les espèces herbivores qui forment ce rassemblement, vivent en bonne intelligence : les zèbres dotés d'une bonne dentition se nourrissent de graminées dures, tout en dégageant des herbes tendres sur leur passage. Celles-ci font alors le bonheur des gnous. L'entraide instinctive entre les différentes espèces, leur permet de guetter la présence des lions : le zèbre possède une meilleure vision que le gnou, lequel bénéficie d'un odorat plus prononcé.

Le dangereux passage des rivières :
En route vers une large boucle annuelle qui va permettre de croiser sur le trajet, des troupeaux d'éléphants, des bandes de hyènes et de fières girafes. La période la plus dangereuse de la Grande Migration est la traversée des grandes rivières Grumeti et Mara, parce que certaines bêtes s'y noient, tandis que d'autres servent de nourriture aux crocodiles. Nous sommes aux mois de mai et de juin.

L’entrée au Kenya :
L'arrivée sur le territoire kényan a généralement lieu aux environs de juillet, lorsque la fraîcheur commence à s'installer. Les plaines du Masai Mara se peuplent alors peu à peu de ces nouveaux arrivants, qui vont y rester jusqu'au mois d'octobre.

Le retour au point de départ :
C'est alors que, poussés par le radoucissement du temps, les troupeaux referment la boucle en se dirigeant à nouveau vers la zone de conservation du Ngorongoro, qu'ils atteignent en fin d'année.

Quand et comment assister à la Grande Migration ?
Vous pouvez assistez à cette sensationnelle procession à longueur d'année à chacune des étapes à bord d’un 4x4. Le moment le plus spectaculaire étant assurément le crossing : la dure cruauté de la nature sauvage s'y révèle alors, du fait de la présence des prédateurs dissimulés sous les eaux troubles des rivières. Ces obstacles naturels agissent également comme un ralentisseur des cortèges, ce qui permet d'observer plus longtemps les animaux agglutinés en un même endroit.

Une faune d'une grande diversité :
Les occasions de safaris époustouflants ne manquent pas : du parc du Serengeti à celui de Massai Mara, nous vous Tanzanie - Nord - Parc national du Tarangire - Elephant et zèbre près de la rivière plaçons aux premières loges de ces pèlerinages mythiques. Les acteurs principaux en sont les mammifères herbivores, aux rangs desquels gnous, zèbres et autres antilopes occupent une place prépondérante. Parmi ces dernières, le jeu des différences permet de distinguer les élans du cap, des gazelles de Thomson, celles de Grant et des impalas. Les seconds rôles sont ceux des nombreux prédateurs : lions, guépards, crocodiles et hyènes. La distribution est enfin complétée par une multitude de figurants, constitués d'insectes, d'oiseaux, de rongeurs et autres reptiles.

Et, plus insolite ...
Pour rendre votre périple encore plus incroyable, nous vous proposons de contempler cette fabuleuse expression de la nature sauvage depuis les hauteurs. A bord d'une montgolfière, vous prendrez différemment encore la mesure de ce prodigieux et phénoménal attroupement. Quel que soit le poste d'observation, vous garderez assurément en mémoire des images spectaculaires.

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