Une cuisine savoureuse, exotique et probablement l’une des plus insolite ! La découverte culinaire fait partie des incontournables de tout voyage en Thaïlande et ce, d’autant plus que les aliments sont constamment offerts aux regards sur les étals de stands de plein air. Dans les rues de Bangkok et des grandes villes, il n’est pas rare de remplacer les traditionnels repas quotidiens par de multiples en-cas au gré des visites touristiques. Si le riz est un plat qui se cuisine à toutes les sauces, y compris dès le réveil, il en est quelques autres un peu… étranges.
Le riz thaïlandais :
En Thaïlande on n’est pas réveillé par le son du réveil-matin, mais plutôt par les effluves mélangées de l’encens et du riz
qui cuit. Le riz est tellement ancré dans la tradition culinaire du pays que “gin kôw” qui signifie “manger du riz”, est
couramment employé pour dire “manger”. Le riz se mange en entrée, en plat, en accompagnement et même en dessert. Le riz se
mange au petit-déjeuner, au déjeuner, au dîner et souvent encore après dîner lors d’une ballade nocturne dans les allées
d’un marché de nuit. Sans oublier l’alcool de riz (à consommer avec modération). Vous ne pourrez pas y échapper !
Du Nord au Sud, les saveurs varient :
Au nord du pays, le riz se mange gluant. Il est présenté dans un panier en osier, accompagnant le plus souvent de la pâte
de chili, mélange de porc haché et de tomates. Les saveurs culinaires de cette région sont influencées par la forte présence
chinoise. Le porc est à l’honneur des recettes en brochettes, en saucisses, en friture ou en ragoût. Pour les non amateurs de
riz, les nouilles mélangées au curry sont une alternative, à l’image du kôw soy faisant également intervenir des œufs et de la
noix de coco, et du kà·nŏm jin nám ngée·o, qui est certes, compliqué à commander du fait de son nom à rallonge, mais dont les
saveurs mêlées, de porc et de tomates cuisinées avec des légumes marinées, du citron et des échalotes, sont délicieuses.
Dans la partie méridionale de la Thaïlande, l’influence indienne propose le pain plat en concurrence du riz. Il est servi en
accompagnement de tous les plats et peut même être dégusté en entremets avec du lait concentré et du sucre. Le porc est
délaissé au profit des produits de la mer, lesquels sont le plus souvent grillés sur un lit d’écorces de noix de coco.
Quelques plats traditionnels ... :
Le Pad Thaï qu’on ne présente plus, la Tom Yum Soup relevée à la volaille ou aux crevettes, les rouleaux de printemps frits ou le
Pad Kra Proaw à base de viande hachée sautée au basilic thaï bien épicé, surmontée d’un œuf, sans oublier la salade de papaye, sont
quelques uns de plats que l’on peut déguster fréquemment au détour des stands de street food.
… et plus “exotiques”
Le Thaïlandais est un être curieux de découvertes culinaires qu’il a ensuite vite fait d’intégrer à ses recettes. Vous en aurez la
démonstration si vous commandez du Goong Ten : quelques feuilles de menthe, quelques épices, des sauces variées et des crevettes en
sont les ingrédients, sauf que … les crevettes sont vivantes. Et le jeu ici est de le vérifier en pressant un filet de jus de citron
dessus. Si la crevette se tortille, elle est bonne à être mangée !… Vous pouvez également faire l’expérience des œufs de Larb Mote
Daeng agrémentés de quelques feuilles de menthe ou du Kai Khao.
P.S. Vous a-t-on précisé que le Larb Mote Daeng est à base de fourmis rouges et que le Kai Khao est un œuf de canard fécondé ? Bon appétit !